Nous mettrons plus de deux semaines pour mastiquer et poncer la coque puis gratter la couche superficielle de peinture epoxy devenue farineuse (Pierre s'y est collé à plein temps!!! et ce n'est pas encore tout à fait fini).  Mais ça vaut le coup. Notre bateau retrouve de l'allure et nous gagnons en serennité avec le mastiquage des soudures (sur d'autres bateaux acier du chantier nous avons remarqué que la rouille commence à s'incruster dans les cordons de soudure non meulé et sur notre coque, il y en a pas mal). C'est long et fastidieux... cette étape aura mis notre détermination à l'épreuve.

 

 

D'autant plus qu'il a fallu compter avec une très mauvaise surprise. La peinture du pont s'est mise à peler par endroit. Après un passage de karcher qui a fait voler la peinture, nous nous sommes rendu à l'évidence : une couche de pollution venant de la zone industrielle a dû se déposer sur le pont entre deux couches de primaire. Pourtant nous étions prévenus ! Cette mésaventure est aussi arrivée à Banik construit lui aussi près de la zone industrielle de Dunkerque...

Pierre a donc fait sauter une des couches de primaire et les 2 couches de polyuréthane au karcher puis il faut enlever le reste à la ponçeuse.

Inutile de dire que nous allons maintenant être très précautionneux sur le nettoyage entre chaque couche de peinture.

 

Travailler à l'extérieur va rendre difficile l'étape de peinture qui nous attend. Nous sommes   complètement dépendant de la météo...